Jules Noel.

Marius Reynaud.

Henri Durand-Brager.


Siebe Johannes Ten Cate.

Pierre Faget-Germain.

François de Marliave.


Alphonse Birck.

Connaissance avec les environs d’Alger par un soleil splendide qui illumine la rade, bleue dans sa ceinture débouclée de roches roses, brodée de feuillages et que le blanc massif de la Kasbah termine si bien, tandis qu’au loin, par-dessus le cap Matifou, scintillent les blancs sommets du Djurjura ; nous galopons, tête baissée, sous des berceaux d’oliviers,

Ecole Otientaliste.

de cactus et d’aloès, qui font la haie le long de villas charmantes ; toute la côte en est parsemée. Sur le revers, les gais villages, riches, prospère, brillants ; enfin nous gagnons la Bouzaréa. Oh ! C’est merveilleux ! la mer de trois côtés, derrière nous la Mitidja immense, tout cela se dessine comme un plan en relief.

Hubert Lyautey. Cité par André Le Révérend, Un Lyautey inconnu.

Maxime Noiré.

Alger se montre à l’autre extrémité du demi-cercle, au couchant, déployé de profil et descendant par échelons les degrés escarpés de sa haute colline. Quelle ville, mon cher ami ! les Arabes l’appelaient El-Bahadja, la blanche….Quand le soleil se lève pour l’éclairer, quand elle s’illumine et se colore à ce rayon vermeil qui tous les matins lui vient de La Mecque, on la croirait sortie de la veille d’un immense bloc de marbre blanc, veiné de rose.

Eugène Fromentin. Une année dans le Sahel.


Hippolyte Lazerges.

 

Dans un coin, trois musiciens étaient assis en tailleur : l’un jouait du rebeb, violon que l’on tient entre les jambes comme la contre-basse ; l’autre soufflait dans une flûte de roseau, et le troisième marquait le rythme en frappant sur un tambour semblable à un tamis. La chanson qu’ils exécutaient rappelait, par les portements de voix et les intonations gutturales, les coplas andalouses ; ressemblance qui n’a rien de surprenant, puisque le peuple espagnol est à moitié arabe. L’assistance paraissait écouter avec plaisir ce concert barbare ; qui eût fait se boucher les oreilles à un habitué du Théâtre-Italien. Nous avouons, à notre honte, ne l’avoir pas trouvé désagréable.

Théophile Gautier, Voyage pittoresque en Algérie.

 

Hippolytes Lazerges.

William Wyld.

 

Comme aux environs de toute ville arabe, ce qu’il y a de charmant à voir aux environs d’Alger, ce sont les cafés et les fontaines, situés toujours sur les points les plus pittoresques et les mieux abrités. Les uns avec leurs fumeurs, couchés nonchalamment avec les serviteurs, on moins nonchalants que les fumeurs. Les autres avec leurs haltes de pèlerins, de chevaux, d’ânes et de chameaux. Cafés et fontaines, abrités par des palmiers et des sycomores, les deux plus beaux arbres de la création, et qui complètent parfaitement un paysage africain.

Alexandre Dumas. Le Véloce.

 


Ronan Loth.

Eugéne Pavy.

 

Eugéne Flandin.


Auguste Siegen.

En face de l’hôtel, sur l’autre côté de la chaussée, se tenaient sous l’ombre des mimosas les calèches mises à la disposition des invités par l’hospitalité grandiose du khédive….

Godefroy de Hagemann.

Là aussi stationnait le bataillon des âniers, avec leurs bêtes à longues oreilles. On dit qu’on ne compte pas moins que quatre-vingt mille ânes au Caire. Nous écrivions ânes et non pas âmes ; il ne faut pas équivoquer là-dessus comme le médecin Rondibilis dans Rabelais ; les âmes sont beaucoup plus nombreuses, la ville ayant trois cent mille habitants.

Théophile Gautier. Voyage en Egypte.

Auguste Siegen.


E. Goujon.

 

Alphonse Birck

Alfred Chataud.

Alphonse Birck.


 

Seuls les voyages ne mentent jamais et tiennent tout ce qu’ils ont promis ; chaque jour ils apportent sa pâture à notre esprit insatiable ; ils lui donnent les paysages, les cités fourmillantes, les fleuves magnifiques, les ruines des civilisations robustes, les mœurs étranges, les religions, les monuments les hommes et les choses ; ils le conduisent parmi les océans, les montagnes, les pâturages, les volcans allumés ou éteints, parmi les forêts bruyantes, les grèves humides et les déserts. J’aime les voyages, car ils comportent seuls la rêverie sans cesse mêlée à l’action ; ils instruisent, ils rendent fort et enseignent le mépris des vanités humaines.

Maxime Du Camp. Le Nil - Egypte et Nubie.